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Décembre 2012: forte lutte souterraine et soutenue

Selon le commentaire de G. Burset sur l'avenir du marché, "jusqu'à janvier il n'y aura plus que des escarmouches, les batailles arriveront plus tard".

Novembre se termine avec une offre abondante et très soutenue malgré les abattages record de plusieurs semaines; le poids des carcasses est élevé et la “grande exportation” (vers des pays en dehors de l’UE) ralentit clairement son rythme, le marché espagnol continue à être très déprimé bien que, malheureusement, ce facteur ne soit déjà plus une nouveauté.

Les facteurs énumérés dans le paragraphe précédent justifieraient une baisse du cours qui ne s'est pas produite. En effet, marché après marché, la résistance à la baisse est évidente et on a seulement cédé des millièmes. Probablement, la fermeté de nos voisins (les 4 centimes perdus en France l'ont été après deux mois consécutifs de hausses) renforce la conviction de ne pas céder chez les représentants du secteur de la production porcine au marché de Mercolleida.

Décembre sera un mois très particulier : la semaine prochaine est pleine de fête (pour quand une rationalisation des fêtes sur une semaine ?) et finira à Noël et à la fin de l'année, alors que les perturbations sur les abattages sont assurées (quelques grands abattoirs prennent des vacances à Noël afin de minimiser la difficulté exportatrice de ces jours).

La question essentielle - aux yeux de l'éleveur - est de résister jusqu'à janvier; pour l'abattoir décembre représente la dernière occasion d'augmenter sa marge si le prix cède. On pense que le premier marché de décembre – aujourd'hui, avec une baisse de 5 millièmes - a sanctionné, avec sa légèreté, le fait que 2011 a été une année très différente et il ne reste déjà plus de cartes à répartir : depuis maintenant jusqu'à janvier il n'y aura plus que des escarmouches, les batailles arriveront plus tard.

Le quotidien et l'immédiat ne devraient pas aveugler notre perspective : le secteur change progressivement et les défis sont importants. La proximité de la fin d'année est toujours un bon moment pour faire une pause et pour penser. Sans l'intention d'être exhaustifs et pour détacher une tendance claire on peut dire ce qui suit :

  • Autant dans le secteur de la production que celui des abattoirs, le nombre d'opérateurs diminue : il y en à moins et ils sont plus importants.L'exportation augmente année après année : sans elle le secteur dans sa globalité ne serait pas, et de loin, ce qu'il est.
  • L'information circule toujours plus rapidement et arrive à plus d'opérateurs (prix de marché, nouveautés législatives, résultats économiques des concurrents, etc..).
  • Les marges sont réduites sur tous les chaînons de la chaîne, l'excellence dans la gestion est indispensable pour la simple survie.

Pour terminer sur un vœu : que le nouveau gouvernement de l'état fasse le bon choix dans ses décisions et soit sensible aux sujets de la production porcine.

En paraphrasant le Costaricain Max Jiménez : “L'espoir est un miroir pendu à l'avenir”.

Guillem Burset

Guillem Burset

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