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France : Les comptes prévisionnels de l’agriculture pour 2016

Après avoir chuté en 2015, le prix des porcins se redresse quelque peu, grâce notamment au débouché chinois.

19 Décembre 2016
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En 2016, la valeur de la production agricole, y compris subventions, recule fortement : la chute des volumes s’accompagne d’une baisse des prix. Pour la production végétale, cette perte de valeur est surtout due au repli des volumes, notamment celui des céréales (– 23,9 %) et, dans une moindre mesure, celui du vin (– 9,0 %) ; pour les céréales, dans un contexte de récoltes mondiales abondantes, le prix aussi décroît nettement (– 9,2 %). Pour la production animale, le repli est principalement dû à celui des prix, en particulier celui du lait (– 7,0 %).

Dans le même temps, les charges des agriculteurs se réduisent pour la troisième année consécutive. Toutefois, ce fléchissement ne compense pas celui de la valeur de la production. Par conséquent, la valeur ajoutée de la branche agricole diminue nettement. L’emploi agricole continue par ailleurs à décroître. Au total, d’après les estimations du compte prévisionnel de l’agriculture, la valeur ajoutée brute au coût des facteurs par actif reculerait de 10,9 % en 2016.

Production animale : repli des volumes, nouvelle baisse des prix

La production animale décroît en volume (– 1,1 %). La collecte laitière se réduit dans un contexte de prix bas et les volumes de volailles et d’œufs se contractent eux aussi. À l’inverse, la production de bétail est en hausse : elle continue d’augmenter pour les gros bovins et les porcins, se redresse pour les ovins-caprins, mais elle fléchit pour les veaux.

Le prix de la production animale (hors subventions) diminuerait à nouveau nettement (– 3,9 %). La crise laitière se poursuit : la production européenne s’accroît du fait de la levée des quotas en avril 2015 et elle ne rencontre pas de débouchés suffisants en raison de l’embargo russe et de moindres importations chinoises. Le prix des gros bovins et des ovins-caprins recule. L’offre européenne importante pèse sur le prix des volailles et des œufs. En revanche, après avoir chuté en 2015, le prix des porcins se redresse quelque peu, grâce notamment au débouché chinois.

Mardi, 13 décembre 2016/ INSEE/ France.
https://www.insee.fr

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