Faire de l'impossible une réalité
Que se passe-t-il avec le prix du porc espagnol ? Notre analyste Guillem Burset explique cette anomalie sur le marché international du porc.
Que se passe-t-il avec le prix du porc espagnol ? Notre analyste Guillem Burset explique cette anomalie sur le marché international du porc.
Les hausses enregistrées au début du mois de février sur les marchés de l’offre en Europe du Nord se sont confirmées la semaine dernière. Ces hausses interviennent dans un contexte de production en très forte baisse qui peine à répondre à la demande minimum des abattoirs, nécessaire à la rentabilité de leurs outils. Par ailleurs, la demande, sans être exceptionnelle, s’améliore progressivement en ce début de mois.
Une légère amélioration de la demande déclenche les premières hausses du prix du porc dans le Nord de l’Europe, là où la baisse de production est particulièrement marquée.
Les situations de marché sont globalement inchangées sur les différentes places européennes en cette fin janvier.
La concurrence est forte entre les européens et se traduit par des baisses de tarifs sur le marché des pièces
Les marchés du porc vivant et ceux de la viande en Europe s’opposent diamétralement en ce début du mois de janvier.
Les marchés du porc vivant restent fluides en ce début d’année 2023, conséquence de la baisse générale de la production et de la position favorable des fériés de fin d’année
Nous présentons les résultats d'une étude récente évaluant la fréquence des maladies liées aux infections à S. suis et les principaux coûts associés à la maladie dans trois grands pays européens producteurs de porcs.
Guillem Burset analyse le marché du porc en 2022 et partage ses prévisions pour l'année à venir.
En Allemagne, le prix de base moyen s’élève à 1,81 euro, en hausse de 35,2 % par rapport à la référence 2021. En Espagne, le prix moyen du kilo vif s’élèverait à 1,515 euro en hausse de 20,9%.
Après la grande effervescence liée aux préparatifs des fêtes de fin d’année durant une grande partie du mois de décembre, le calme est revenu sur le commerce du porc en Europe la semaine dernière, à quelques jours de Noël.
Dans un contexte de cours des matières premières en hausse, les éleveurs européens réduisent leur production d’où un recul de l’offre sur le marché du porc en 2023 avec des cours du porc restant à de hauts niveaux.
La tendance générale sur les marchés du porc en Europe la semaine passée était globalement à la stabilité des cours alors que les besoins en offre vont progressivement se réduire durant la période des fêtes de fin d’année.
De nombreuses cotations du porc ont été reconduites, et pour certaines, jusqu’à la fin de l’année.
En Europe du nord, la dynamique amorcée sur les marchés la semaine précédente s’est poursuivie la semaine passée, portée par le commerce des produits des fêtes de fin d’année. De même, dans le sud de l’Europe, la tendance à la stabilisation des cours s’est prolongée dans un contexte de relatif équilibre offre / demande.
Alors que les prix et les effectifs sont en baisse dans la plupart des pays européens, le centre de gravité de la production porcine européenne se déplace inexorablement vers le sud-ouest du continent.
Un retournement de situation s’est opéré sur les marchés européens. Ces hausses du prix du porc interviennent dans un contexte de regain de demande.
En 2021, les résultats économiques des éleveurs porcins ont été en baisse à cause de la hausse des coûts de revient (+ 14,9 % en moyenne) alors que les prix du porc perçus diminuaient dans toute l’Europe sauf en Italie. Les résultats sont devenus négatifs dans 12 des pays comparés contre seulement 5 en 2020.
Les marchés du porc vivant semblent tendre vers la stabilisation des cours, soutenue par un regain de demande à l’approche des fêtes de fin d’année.
Les tendances rencontrées ces dernières semaines sur les marchés du porc vivant se poursuivent malgré des tensions persistantes en provenance du secteur de l’aval.
Les tendances rencontrées depuis 2 semaines sur les marchés du porc vivant ont été renouvelées la semaine dernière, que ce soit au nord comme au sud de l’Europe.
Après les fortes baisses enregistrées la semaine précédente sur les marchés du Nord de l’Europe, les places de cotation se sont stabilisées.
Encore la Chine ? Mais n'avaient-ils pas récupéré leur effectif après l'APP et n'étaient plus vraiment importants ? Burset clarifie la situation pour nous et analyse comment cela nous affectera.
Après avoir évalué la situation internationale, Burset prévoit le début de la chute des prix du porc espagnol, qui se poursuivra jusque début 2023.
Un large mouvement de baisse s’est produit sur de nombreuses places de cotations européennes, enclenché par la référence allemande qui a de nouveau reculé de 10 centimes mercredi dernier.
La situation se tend sur les marchés porcins européens car même si des reconductions de cours sont affichées dans le nord de l’Europe, la pression des abattoirs est constante et pourrait se traduire par des prix maisons ou par des réductions d’activité.
Après les turbulences engendrées par les fortes baisses du prix du porc enregistrées sur certaines places de cotations du nord de l’Europe en fin de semaine dernière, le calme est revenu sur les marchés européens avec une globale reconduction des cours pour cette nouvelle semaine.
Les abattoirs et les entreprises de découpe prévoient un développement de l’automatisation de leurs chaînes de production, mais sont confrontés à de nombreuses contraintes qui complexifient ce déploiement…
En Allemagne la pression des abattoirs s’est traduite par une baisse, tandis que en Espagne le cours est resté stable.
Malgré une baisse de production qui persiste, il semble que de nouvelles revalorisations des prix du porc soient de plus en plus difficiles à obtenir en raison d’une plus forte pression exercée par les abattoirs.