Séroprévalence de certains agents pathogènes viraux chez le porc
La forte prévalence rencontrée corrobore la sensation que nous avons sur le terrain que le PCV2, le SDRP et l'influenza sont largement répandus dans nos élevages.
La forte prévalence rencontrée corrobore la sensation que nous avons sur le terrain que le PCV2, le SDRP et l'influenza sont largement répandus dans nos élevages.
Au fur et à mesure que l'écologie de l'IAv est devenue plus complexe à cause de la mutation et de la recombinaison virale, de nouveaux types d’échantillons et de tests diagnostiques sont apparus pour détecter ou diagnostiquer les infections dues à l’influenza chez des porcs.
Parmi les porcs européens, circulent quatre lignées virales qui ont des HA clairement reconnaissables et qui peuvent être considérées comme virus enzootiques, bien que leur présence relative et leur niveau d'incidence puisse varier entre pays.
Après l’évaluation clinique et sérologique, on décide de vacciner contre le SDRP, ce qui permet une amélioration sanitaire de l’élevage. Quelques mois après une toux sévère apparait en engraissement puis en post-sevrage et aussi chez les truies.
Cet élevage a son propre renouvellement à partir de grand-parentales mais, profitant de l'adaptation à la loi sur le bien-être animal, il a été décidé d'augmenter la capacité de 600 à 1200 truies reproductrices.
Un épisode de toux est apparu sur les porcelets de 8 à 9 semaines. Apparemment, cet épisode paraissait "normal", comme ceux qui sont soignés en quelques jours avec un traitement antibiotique mais es porcs n'ont alors pas répondu au traitement.
En juillet 2010 un sévère épisode respiratoire s'est produit dans l'élevage : toux sur le cheptel de renouvellement, toux et dépression en engraissement, avec aussi une augmentation du pourcentage de mort-nés et de momifiés sur un lot de truies.
Le prélèvement et l'utilisation de salive comme échantillon pour le diagnostic en production porcine est intéressante car rapide, simple et moins coûteuse. Cette technique a déjà été validée pour le SDRP, le PCV2 et l'influenza,