Commentaire économique du MPB sur les prix du porc
Stabilité en Espagne, Allemagne, Danemark, … Hausse en France, Italie, Belgique, Pays-Bas …
Stabilité en Espagne, Allemagne, Danemark, … Hausse en France, Italie, Belgique, Pays-Bas …
La production mondiale de viande de porc devrait diminuer légèrement.
La référence officielle en Allemagne a été stoppée et en Espagne, la situation reste inchangée.
Les importations espagnoles de porcelets néerlandais ont augmenté de plus de 14 %.
Actionné par une demande en hausse, le prix du porc a évolué favorablement cette dernière semaine sur de nombreuses places de cotations européennes.
Les exportations ont atteint 18,6 milliards d'euros en valeur, soit 10 % de plus qu'en février 2022.
En 2022, la production porcine recule de nouveau (- 2,2 %) dans un contexte de diminution des cheptels français et européen.
Malgré des situations de marché plutôt favorables, les pays voisins ont suivi la tendance allemande.
Les cours du porc progressent dans un contexte de meilleure demande liée aux longs week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte, favorisée aussi par l’amélioration de la météo propice à la vente des produits à griller.
En Europe, les cours se sont stabilisés dans la plupart des pays dans un contexte de demande intérieure qui tarde à surgir et d’offre en fort recul. La France a vu la cotation au Marché du Porc Breton diminuer progressivement et au Danemark, le prix des porcs tente de rattraper leur retard par rapport aux autres références.
Les trois premières entreprises allemandes d'abattage et de transformation ont été à nouveau autorisées par les autorités coréennes à exporter vers la Corée du Sud.
Selon les acteurs de marché, les offres sont faibles. Cette faiblesse de l’offre ne devrait pas s’améliorer avec la montée précoce des températures.
Les exportations de viande de porc vers le Japon devraient augmenter à la suite de ces accords commerciaux, les États-Unis étant ceux qui en bénéficieraient le plus.
A la veille d’une nouvelle semaine comportant un jour férié (jeudi de l’Ascension), les marchés du porc vivant ont reconduit, pour l’essentiel, les tendances des semaines précédentes.
En mars 2023, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint le plus faible ni- veau pour un mois de mars depuis 2009.
Le ralentissement de la croissance économique commence à peser sur la consommation mondiale de viande de porc.