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Commentaire 02-fév-2005

Année neigeuse, année heureuse ? Le mois de janvier s'est terminé en Espagne avec des chutes de neiges et le thermomètre en dessous de zéro. Ces d...

Année neigeuse, année heureuse ?

Le mois de janvier s'est terminé en Espagne avec des chutes de neiges et le thermomètre en dessous de zéro. Ces deux éléments favorisent la fermeté des prix: moins d'offres à cause du froid et poussées de demandes sur certaines pièces grasses.

En France et en Allemagne, après les fêtes et le réapprovisionnement de la filière, la panique s'est propagée et les cours ont amorcé des chutes brutales. Il faut en rechercher la cause par un retard du cheptel à cause de l'accumulation de fêtes et par l'absence d'opération de stockage privé. Ce "trou d'air" a duré deux semaines, l'Allemagne a réagi de façon virulente à la hausse la semaine dernière et la France annonce une réaction pour cette semaine.

En Espagne, le mois de Janvier s'est passé sans histoires et pour finir notre prix s'est positionné au centre du peloton européen (plus par faiblesse des autres pays qu'autre chose!).

Nous espérons qu'il y aura en 2005 une certaine harmonie entre le cours espagnol et ceux de nos voisins. Il n'y a pas de raison que notre cours se situe au fond des ténèbres (notre marché interne est suffisamment important) ni à un niveau inaccessible pour les autres (nous avons besoin de maintenir et de renforcer notre activité exportatrice). Le plus intelligent et le plus profitable pour tous serait que le cours espagnol puisse flotter au cours de l'année 2005 aux alentours du troisième niveau de l'ensemble des prix européens.

En ce début d'anée, des changements ont eu lieu dans la Junta de Precios de Mercolleida (les acheteurs du marché de Lérida), les trois nouveaux interlocuteurs du secteur des abattoirs catalans sont connus pour être pondérés, sagaces et prudents, qualités dont ils auront sans nul doute besoin.

Nous avons confiance pour qu'il n'arrive pas en 2005 des situations limites comme celles que nous avons vécues au cours de l'exercice précédent.

Il vaut mieux avoir un oiseau dans la main qu'une centaine qui volent...!


Guillem Burset
Grup Unexporc

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