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Offre rare, demande minime, fermeture de la Russie au marché allemand et peut-être au marché espagnol....

La réduction du cheptel de truies dans toute l'UE est plus qu'un signe avant-coureur de fermeté, c'est presque une garantie que le porc restera cher pour un moment.

La décision (politique?) d’aujourd'hui de monter de 1,40 centimes doit être interprétée comme le signe qu’Février toutes les sessions de Mercolleida seront agitées.

La séance du Mercolleida d'avant Noël n’a pas été calme du tout et son résultat ne reflète pas la conjoncture réelle avant deux semaines truffées de jours de fêtes.

Le cours du porc a baissé sur les deux derniers mois, séance après séance, et cela continue sans que le fond soit encore touché.

Rien ne permet de penser que le cours devrait descendre beaucoup plus bas.

Partout en Europa les prix ont battu tous les records. Nous commençons le mois d’octobre avec la sensation d’avoir consolidé une nouvelle position pas encore transmise pleinement à la grande distribution, qui n’aura pas d’autre choix que de prendre le train en marche.

Il n'y a pas suffisamment de porcs pour tout le monde et ceux qu’il y a sont chers. Il en est désormais partout ainsi en Europe.

On prévoit la stabilité en Août et la résistance à la baisse habituelle en Septembre. Cet automne ne sera pas comme les autres années.

Les cours constants et répétés de juin ont clairement indiqué que le prix espagnol ne peut pas augmenter. Si notre prix avait plus augmenté il aurait certainement entraîné un afflux d'importations très perturbant pour le marché national.

Le prix du porc en vif continue à monter et on espère qu'il monte encore mais les jambonsmaigres pour les salaisons sont vendus moins chers que le porc en carcasse!.

Mars et avril ont enchaîné répétition sur répétition à Mercolleida. Nous donnons pour acquis que ce mois-ci le cours de la viande de porc augmentera fermement.

Tout semble prêt pour que ce printemps le prix espagnol soit fort, définissant probablement la règle la plus ferme sur tout le continent

Ce ne sera pas avant la fin du printemps que nous saurons si l'année sera bonne ou exceptionnelle.

Nul ne doute que la hausse du dernier marché de Janvier n'est que la première de celles qui sont à suivre...

2012 se termine avec un meilleur bilan que beaucoup l'attendaient ; en effet, il n’a pas été excellent pour l’éleveur mais on a sauvé les meubles.

Selon le commentaire de G. Burset sur l'avenir du marché, "jusqu'à janvier il n'y aura plus que des escarmouches, les batailles arriveront plus tard".

En attendant de voir comment évolue la crise économique européenne, il est raisonnable de prévoir que le cours devrait rester stable (ou peut-être avec des variations insignifiantes) jusqu’à la campagne de Noël et en 2012 nous allons voir ...

Septembre a mieux résisté que dans n'importe lequel des exercices précédents bien que les abattages aient atteint des chiffres record.

Ce mois-ci Guillem Burset prévoit un début d'automne moins difficile que d'habitude malgré un contexte international compliqué.

On va affronter le mois d'Août avec plus d'incertitude : les abattoirs maintiennent un rythme élevé d'abattage et le cheptel ne manque pas bien que les poids soient très modérés et qu'il n' y ait pas vraiment d'offre excédentaire mais la situation ne présage en rien un changement brutal de scénario.