Début d’année à de hauts niveaux de prix
Alors que la publication de la prochaine référence allemande interviendra le 8 janvier prochain, peu de changements ont été observés sur les autres places du Nord de l’Europe.
Alors que la publication de la prochaine référence allemande interviendra le 8 janvier prochain, peu de changements ont été observés sur les autres places du Nord de l’Europe.
La dernière semaine de l’année correspond à une période de trêve pour certaines places de cotation, fermées en raison de la présence de 1 à 2 jours fériés, ce qui se traduit par la reconduction des cours.
A la veille de la semaine de Noël, réduction d’activité et baisse des cours sont d’actualité.
La baisse de l’offre de porcs dans certaines régions du nord de l’Europe s’apparente à une véritable pénurie qui s’accompagne d’une flambée des cours.
En Europe, le retour à la fluidité après les fériés d’octobre-novembre s’est traduit rapidement par un mouvement de hausse des prix assez généralisé.
Tous les produits porcins venant de l’étranger restent avantageux au regard des tarifs pratiqués en Chine et cela participe au soutien des prix à la production de bon nombre de pays fournisseurs.
L’exceptionnelle demande chinoise soutient les marchés qui peuvent bénéficier de cette opportunité.
L’excellente demande chinoise continue de soutenir les prix à la production malgré une offre élevée de porcs beaucoup plus lourds que l’année dernière dans de nombreux pays, résultat d’une bonne gestion des sorties d’élevage qui optimise les derniers kilos et d’une bonne croissance liée à des températures clémentes.
La bonne demande à l’exportation, en particulier vers la Chine, maintient un équilibre sur les marchés européens malgré des offres en hausse et des poids plus élevés.
Les marchés du porc vivant au nord de l’Europe se caractérisent par une grande stabilité des cours depuis quelques semaines déjà.
Partout l’offre augmente, cela se concrétise par des hausses de poids, résultat des températures maintenant plus fraiches. Pour autant, l’équilibre des marchés ne semble pas trop menacé car la demande est également en hausse.
Les marchés s’équilibrent entre des offres en augmentation et une demande qui s’améliore, les ventes à l’export venant soutenir ou relayer les marchés intérieurs.
Les résultats du premier semestre montrent déjà une hausse des exportations européennes vers les pays tiers de 14,7% dont une croissance de 41,9 % uniquement pour la Chine.
La tendance positive observée en Europe ces dernières semaines s’est poursuivie la semaine dernière, quoique de façon plus mesurée.