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Demande intérieure encore insuffisante

Dans le nord de l’Europe, les marchés sont à l’équilibre après les fêtes de Pâques. Les différents fériés ont laissé suffisamment de porcs pour une demande relativement calme. Sur les marchés intérieurs, les températures basses sont peu propices à la mise en route de barbecues.

En Allemagne, par manque d’impulsion sur le marché de la viande, le prix de référence du porc est resté inchangé malgré la pression à la baisse d’un grand abattoir. Après les fériés de Pâques, les poids ont haussé de 400 grammes. Une situation similaire est observée sur les marchés voisins : en Belgique, au calme du marché intérieur s’ajoute une demande atone à l’export notamment en provenance des pays de l’Est. En Autriche, l’offre et la demande sont à l’équilibre mais les poids restent élevés. Si les ventes à l’export sont jugées satisfaisantes, le marché intérieur manque de ressort pour entraîner les cours du porc à la hausse.

Au Danemark, le prix d’acompte a été valorisé de 4 centimes d’euro : selon ISN, Danish Crown s’attend en 2021 à une forte demande de la part de la Chine (et des pays asiatiques plus généralement) pour pallier un manque de viande de porc alors que l’épidémie de fièvre porcine africaine resurgit dans certaines régions du pays. L’Europe devrait conforter sa position de fournisseur principal des grands importateurs asiatiques à l’heure où les exportations du grand concurrent américain régressent dans un contexte d’offres en baisse.

En Espagne, le prix de Mercolleida a été reconduit cette semaine suivant Pâques. Les différents fériés ont rééquilibré le rapport offre / demande tandis que l’écart à présent qui sépare le prix espagnol des autres références européennes appelle à une pause dans l’évolution positive du prix. De plus, ce niveau de prix complique également le commerce intérieur avec de nombreuses pressions à la baisse de la part des distributeurs. Sur le front de l’export, les volumes se maintiennent à un bon niveau avec toutefois de fortes baisses de tarifs.

Le prix en Italie a enregistré une baisse moyenne de 1,1 cent dans un contexte de déséquilibre offre / demande en défaveur de la production alors que les températures printanières favorisent la croissance des porcs.



Aux Etats-Unis, le prix du porc poursuit sa progression et se rapproche du niveau record de 2014 pour cette même période. Sur le marché de la viande, les prix sont également élevés. Les prix de mars se classent au cinquième rang des prix au détail les plus élevés derrière juin 2020, septembre 2014, août 2014 et juillet 2020. Les abattages de la semaine 14 ont été de 2,487 Millions de porcs, en hausse légère par rapport à la semaine précédente et supérieure de 3,9% par rapport à la même semaine 2020. Depuis le début de l’année, c’est 440 000 porcs de moins qui ont été abattus dans le pays. Le déficit offre / demande est en faveur de la production. L’offre est en baisse suite à la pandémie Covid 19, à des problèmes sanitaires (DEP), aux coûts de production élevés qui ont poussé des éleveurs à jeter l’éponge tandis que la demande augmente avec la réouverture de la restauration hors foyer aux USA et à une bonne demande à l’export.

En Chine, au 14 avril, le prix moyen du porc recule pour un équivalent de 3,14 euro du kilo vif, 28,1 % sous le niveau de 2020 mais supérieur de 62 % au prix de la même semaine 2019. Selon le PigSite, des sources de l'industrie et des analystes chinois confirment une résurgence de l’épidémie de PPA à l’origine de la disparition d’au moins 20% du cheptel reproducteur du nord de la Chine.

MPB : 1,429 euro



Une hausse totale de 3,2 centimes a été enregistrée au Marché du Porc Breton durant cette dernière semaine se répartissant entre 0,3 cent le lundi et 2,9 cents le jeudi 15 avril. La baisse saisonnière des offres permet aux groupements vendeurs d’opposer plus de résistance face aux acheteurs et de concourir à la hausse du prix. L’activité sur la zone Uniporc Ouest à 385 654 porcs abattus au sortir de la semaine fériée de Pâques, témoigne de la baisse de l’offre ainsi que les poids à 95,88 kilos de moyenne, en hausse légère de 54 g.

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