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Forte baisse au nord de l’UE, stable en Espagne, hausse en France !

Allemagne a perdu 8 centimes, l'Espagne se mantient stable, France avec une hausse de 6 cents. et aux Etats-Unis la hausse du prix du porc ne semble pas avoir de fin.

Les différentes pressions exercées par les entreprises d’abattage en Europe du Nord dès la semaine suivant Pâques se sont concrétisées cette semaine par des baisses de prix sévères sur les marchés de l’offre. En Allemagne, la référence officielle a perdu 8 centimes sous la pression des abattoirs confrontés à une faible demande sur le marché de la viande. D’autre part, la présence plus grande de viandes espagnoles sur le marché européen a contraint les entreprises allemandes, déjà privées d’export vers les grands débouchés asiatiques, a baissé leurs tarifs, entraînant avec eux le prix du porc vivant.

En Belgique, le cours du kilo vif qui s’était replié précédemment de 2 cents, enregistre une nouvelle baisse de 7 cents alors que les restrictions sanitaires et les mauvaises conditions climatiques limitent la demande intérieure. Le commerce extérieur manque lui-même de ressort, les ventes vers la Pologne s’effectuent sur des bases tarifaires à la baisse.

La baisse du cours en Allemagne a influencé l’orientation du prix en Autriche alors que le marché est plutôt équilibré et que les ventes vers la Chine sont très satisfaisantes notamment en termes de volumes. Un compromis entre des positions extrêmes a conduit finalement à une baisse de 4 cents.

En Espagne, la situation évolue peu, l’offre reste insuffisante malgré l’importation de porcs vifs du Portugal, de France, de Belgique et même d’Allemagne. Les poids moyens carcasse sont en baisse, proches de niveau de 2020. Le grand différentiel avec les autres bassins européens explique la stabilisation du cours actuellement. D’autre part, il semblerait que les acheteurs chinois se tournent vers le Brésil pour trouver des porcs moins chers contraignant les exportateurs espagnols à se retourner sur le marché européen d’où une pression plus forte observée récemment. Selon ISN, le groupe Tönnies a l'intention d'investir environ 75 millions d'euros dans la construction d'un abattoir moderne à Calamocha, dans la province espagnole d'Aragon. Le permis environnemental a été accordé. Les travaux doivent commencer en septembre /octobre. Le début d’activité est prévu en 2023 pour une capacité maximum de 10 000 porcs/ jour.

En Italie, la demande est plus faible que l’offre et les poids sont élevés pour la période. La baisse des tarifs sur le marché de la viande a poussé les abattoirs à faire pression sur le prix du porc qui a reculé en moyenne de 0,6 cent du kilo vif.

Aux Etats-Unis, la hausse du prix du porc aux Etats-Unis ne semble pas avoir de fin. L’offre serrée et une augmentation de la demande intérieure soutient cette croissance des cours. Tous les contrats à terme poursuivent leur trajectoire à la hausse et atteignent des sommets. Les abattages de la semaine 15 ont été de 2,469 Millions de porcs, en baisse légère par rapport à la semaine précédente et supérieure de 10,3% par rapport à la même semaine 2020, au moment où le secteur de l’abattage était confronté aux premières conséquences de la pandémie Covid-19.

En Chine selon Reuters, les données des autorités chinoises montrent que la production de porc, qui s'est élevée à 13,69 millions de tonnes au premier trimestre 2021, a augmenté de 31,9 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. C’est la production trimestrielle la plus élevée depuis 2 ans. Selon les chiffres du Bureau national des statistiques chinois, le cheptel porcin de la Chine s'élevait à 415,6 millions de têtes à la fin du mois de mars, soit une augmentation de 29,5 % par rapport à l'année précédente. La vague épidémique qui a sévi ce début d’année a provoqué une augmentation des abattages et conduit à la baisse des cours. Toutefois, les prix tendraient à se stabiliser. Selon les premières estimations, les importations chinoises du premier trimestre d’élèveraient à 2,63 M de tonnes, en hausse de 21%.

MPB : 1,488 euro (+ 5,9 cents)



Au Marché du Porc Breton, une première hausse de 0,9 cent a été obtenue à l’issue de la séance du lundi 19 avril tandis que la séance du jeudi 22 avril se clôturait par une hausse maximum de 5 cents. Au cours de ces 2 ventes la stratégie des vendeurs consistant à mettre en invendus les premiers lots a conduit les acheteurs à enchérir au niveau de la vente obligatoire, puis jusqu’à la hausse maximum le jeudi. La demande de porcs est supérieure à l’offre qui s’amenuise dans les élevages. Cela est confirmé par les abattages de la semaine qui se sont élevés à 374 108 porcs, en baisse sensible de 11 546 porcs par rapport à l’activité précédente. Les poids moyens à 95,64 kilos, en baisse de 237 g, témoignent également de cette réduction de l’offre.

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