Reconduction des tendances des prix du porc
Cette première semaine de novembre, fériée dans plusieurs pays en Europe, n’a vu aucun changement majeur dans les tendances de prix sur les marchés du porc vivant.
Cette première semaine de novembre, fériée dans plusieurs pays en Europe, n’a vu aucun changement majeur dans les tendances de prix sur les marchés du porc vivant.
Guillem Burset nous donne les clefs pour comprendre la situation actuelle du commerce européen de la viande de porc. Il établit également un pronostic sur le moment où le prix cessera de baisser.
Les courbes de prix sur le marché de l’offre en Europe n’ont pas toutes suivi la même trajectoire la semaine passée.
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
Le prix du porc en Espagne baisse depuis 9 semaines consécutives. Guillem Burset nous donne les clés pour interpréter la situation.
La collecte de données à l'abattoir est une méthode courante pour obtenir des informations sur la santé et la productivité, principalement sur les dernières semaines de la vie du porc.
Partout en Europe, les abattoirs font pression pour baisser le prix du porc avec cependant plus ou moins de résultat en raison du faible niveau des offres qui freine ce mouvement baissier.
Après quatre mois dans une situation extrême, le prix glisse vers le bas - dans un mouvement sans panique - à la recherche d'un plancher.
L’interdiction de castration à vif des porcs en vigueur depuis le 1er janvier 2022, a conduit au développement de la production de porcs mâles entiers. La principale difficulté de ce type de production réside dans le risque d’apparition d’odeurs désagréables de la viande issue de ces animaux.
Alors que la fin du mois d’août est proche, les congés se terminent et tous les secteurs reprennent petit à petit leur activité. Pour les marchés du porc en Europe, cela se traduit différemment selon les zones géographiques. Globalement, dans le Nord, le retour des vacanciers, la réouverture des collectivités s’accompagnent d’une hausse de la demande.
La semaine du 15 août a été marquée par une nouvelle série de baisses de cours de forte ampleur alors que le commerce européen peine toujours à retrouver de l’élan, et ce malgré des niveaux d’offres faibles.
La pression exercée depuis quelque temps par le secteur de l’aval pour baisser les prix du porc en raison d’un commerce déprimé s’est finalement concrétisée avec des décrochages importants sur de grandes places de cotation.
Mercolleida a affiché le même prix pour la treizième fois consécutive. L'Espagne continue d'avoir le prix du porc le plus cher du monde avec ce que l'on appelle déjà le "Miracle espagnol".
Quelles sont les conséquences pour les exportations ? Pour les abattoirs ? Comment sera gérée la traditionnelle réduction de l'offre en été, exacerbée cette année par le SDRP ?
Selon les acteurs de marché, les offres sont faibles. Cette faiblesse de l’offre ne devrait pas s’améliorer avec la montée précoce des températures.
Le taux d'autosuffisance de la production porcine dans l'UE aura tendance à diminuer, se rapprochant de 110 % au lieu de 125 % jusqu'à récemment. Burset fait le point sur la situation dans les pays principaux.