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Stabilité des cours européens

La stabilité des cours européens s’est confirmée la semaine passée pour une grande partie des grands bassins de production.

Dans le nord de l’Europe, la tension a baissé d’un cran avec la réouverture du plus grand abattoir allemand et européen de Tönnies à Rheda. Pour autant, la reprise de l’activité se fait sur un rythme plus lent en raison d’un manque de personnel et des nouvelles mesures de distanciation mises en place dans l’abattoir. Les retards sont importants et les poids sont en hausse. L’abattoir reste fermé à la Chine et les volumes de viande viennent s’ajouter à ceux déjà importants sur le marché européen en raison d’une demande atone et des contraintes sanitaires imposées par la Chine. Le marché de la viande en Allemagne reste cependant stable car la situation sanitaire a conduit un grand nombre d’allemands à rester dans le pays pour les vacances d’été provoquant une demande intérieure plus importante que d’ordinaire.

La cotation belge est restée inchangée malgré des retards dans les abattages faute de demande suffisante. Le prix d’acompte danois a été reconduit pour la nouvelle semaine en raison d’un meilleur équilibre offre /demande, stimulé notamment par des exportations en hausse vers la Chine.

En Autriche, le cours a repris 3 cents dans un contexte d’offres insuffisantes. La fréquentation touristique des régions alpines est en hausse et dynamise une économie locale.

En Espagne, l’équilibre semble rétabli après les perturbations consécutives aux difficultés rencontrées dans le nord de l’Europe. Les offres sont en baisse mais la demande de porcs vivants n’est pas excessive en raison d’un marché européen de la viande toujours fragile. A l’inverse, les entreprises exportant sur la Chine sont dynamiques d’autant plus que les tarifs sont en hausse.

En Italie, les prix sont en hausse moyenne de 2,5 cents malgré une plus grande pression des abattoirs qui voient leurs marges réduites après les hausses successives des prix du porc. Le marché italien a subi aussi les contrecoups des turbulences nord‐européennes et plus généralement, la demande n’est pas à la hauteur des traditionnelles saisons estivales.

Aux Etats‐Unis, la reprise des cours se poursuit. Les abattages de la semaine 29 se sont élevés à 2,518 millions de têtes, 3,4% en‐dessous de l’activité de la semaine précédente mais supérieurs de 10 % à l’activité de l’an passé. Les retards sont toujours abondants, l’offre sera encore élevée dans les mois qui viennent. La demande à l'exportation reste la clé du marché du porc, en particulier la demande de la Chine, le premier marché pour la viande de porc américaine depuis le début de l'année. Récemment, les expéditions vers ce marché ont ralenti. Le regain de tension avec la Chine pourrait contrarier le dynamisme du commerce vers ce pays.

En Chine, le cours du porc a haussé de 3,6% en semaine 27, cela équivaut à 4,50 € le kilo vif. Le prix est à présent 106,1 % supérieur à la même référence de 2019. La Chine a levé l’interdiction d’exporter pour certains abattoirs dont celui de Danish Crown à Essen (Allemagne) et certaines entreprises américaines. Il reste entre 20 à 30 entreprises toujours interdites d’exportation dont Tönnies à Rheda et des abattoirs néerlandais. Au deuxième trimestre 2020, la Chine aurait produit 9,6 M de tonnes de viande, ce qui 4 représente une diminution de 4,7% par rapport au deuxième trimestre 2019. Pour le 1er semestre 2020, la diminution serait de 19,1%. 251 millions de porcs auraient été abattus, soit une diminution de ‐ 20% par rapport à l’année précédente. Toutefois, à fin juin, le cheptel truies est supérieur de 5,4% à 36,29 M de têtes par rapport à l’an passé et supérieur de 7,3% par rapport à mars (33,81 M de têtes).

MPB : Le cours reste stable à 1,293 euro



Aucun changement n’a été apporté sur le prix du porc au Marché du Porc Breton durant cette avant dernière semaine du mois de juillet. Les amplitudes de prix ont été faibles traduisant une volonté commune des abattoirs de reconduire la cotation. Toutefois, de nombreux porcs sont restés sans enchères durant les séances de vente, représentant 11,27 % des porcs présentés, 280 porcs n’ont pas pu être affectés aux abattoirs et ont été invendus. La demande de porcs n’est pas forte et les poids moyens, en hausse de 400 g après le férié du 14 juillet, se sont stabilisés cette dernière semaine à 95,4 kilos après un abattage, sur la zone Uniporc Ouest, qui s’est élevé à 368 939 porcs.

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