Prix du porc : Peu de changement à la veille des fériés de mai
En Europe, sur les marchés du porc vivant, les situations ne présentent guère de changement et affichent un équilibre entre des offres et une demande modérées.
En Europe, sur les marchés du porc vivant, les situations ne présentent guère de changement et affichent un équilibre entre des offres et une demande modérées.
Après les hausses intervenues au cours du mois de février, c’est la stabilité des prix qui a prévalu au mois de mars sur les marchés du porc, notamment en Europe du Nord tandis qu’au sud, les hausses de prix se sont poursuivies notamment dans la première partie du mois pour décroître peu à peu à l’approche des fêtes de Pâques.
Comme pressenti, les cours du porc sont restés très majoritairement stables sur l’ensemble des marchés en Europe durant cette semaine Sainte.
En 2024, les perspectives dépendront des dynamiques des bassins producteurs en Chine, Union européenne, États-Unis et Brésil.
La concurrence entre exportateurs européens, brésiliens et américains n’existe pas que vers la Chine. Les exportateurs de porc de l’UE sont aussi challengés sur le Japon et la Corée du Sud.
Cette première semaine de novembre, fériée dans plusieurs pays en Europe, n’a vu aucun changement majeur dans les tendances de prix sur les marchés du porc vivant.
Les courbes de prix sur le marché de l’offre en Europe n’ont pas toutes suivi la même trajectoire la semaine passée.
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
La collecte de données à l'abattoir est une méthode courante pour obtenir des informations sur la santé et la productivité, principalement sur les dernières semaines de la vie du porc.
Partout en Europe, les abattoirs font pression pour baisser le prix du porc avec cependant plus ou moins de résultat en raison du faible niveau des offres qui freine ce mouvement baissier.
L’interdiction de castration à vif des porcs en vigueur depuis le 1er janvier 2022, a conduit au développement de la production de porcs mâles entiers. La principale difficulté de ce type de production réside dans le risque d’apparition d’odeurs désagréables de la viande issue de ces animaux.
Alors que la fin du mois d’août est proche, les congés se terminent et tous les secteurs reprennent petit à petit leur activité. Pour les marchés du porc en Europe, cela se traduit différemment selon les zones géographiques. Globalement, dans le Nord, le retour des vacanciers, la réouverture des collectivités s’accompagnent d’une hausse de la demande.
La semaine du 15 août a été marquée par une nouvelle série de baisses de cours de forte ampleur alors que le commerce européen peine toujours à retrouver de l’élan, et ce malgré des niveaux d’offres faibles.
Selon les acteurs de marché, les offres sont faibles. Cette faiblesse de l’offre ne devrait pas s’améliorer avec la montée précoce des températures.
Peu de changement concernant les tendances de prix du porc par rapport à la semaine précédente : dans le nord de l’Europe les cours ont été reconduits tandis qu’en Espagne, en Italie et en France, les hausses s’enchaînent semaine après semaine.
L’arrivée de la PPA aurait des conséquences économiques importantes. La fermeture des marchés asiatiques modifierait les flux du commerce.