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Les Etats-Unis et le Canada persistent à avoir des prix d'autentique destruction. Tous les deux sont à 0,91 euros/kg en carcasse, soit 40% moins chers que les prix européens. 

Le graphique du prix du porc en Espagne en août a été complètement plat. Un mois de septembre à la baisse mais pas catastrophique est à attendre.

Le prix espagnol continuera à être supérieur à 1,30 euros/kg tandis que l'offre demeure restreinte. La bataille sera livrée en septembre et tout dépendra des marchés extérieurs.

Les exportations vers l'Asie ont drainé les stocks et ont provoqué une hausse de tous les cours européens.

Tout indique que l'escalade des prix continuera à un bon rythme au cours de la première quinzaine de juin.

Le pire est passé. Il reste à voir jusqu'où pourra arriver notre cours.

Les deux ou trois premières semaines d'avril serviront à absorber les retards et ce ne sera qu'à partir de la fin du mois que le prix pourra monter pas à pas vers des niveaux plus décents.

Dans toute l'Europe, la situation est à la crise totale.

L'abattoir travaille au maximum de sa capacité mais il faudra pourtant plusieurs semaines - probablement jusqu'à fin février - pour réabsorber la bourse de bétail en retard.

Cet article analyse trois études où le coût du SDRP varie de 17 €/truie/an à 185 €/truie/an...

Pour rêver de meilleurs prix, il faut trouver un plancher sur lequel pouvoir rebondir. Il est très probable que nous en soyons déjà arrivé à ce point, bien que le marché espagnol soit en ce moment relativement plus pesant que l'allemand.

Cela faisait des années que nous ne voyions pas un prix et une situation aussi problématiques.

Le marché européen est saturé depuis la fin de l'été ; le rapport de l'OMS a été perçu comme une douche écossaise par l'ensemble de la filière porcine européenne.

Nous pensons qu'en octobre le prix en Espagne continuera à baisser. Une correction d'alignement avec nos voisins est en train de s'imposer.

Le prix espagnol ne peut que céder et cédera inévitablement semaine après semaine en septembre.

La dure réalité est qu'on peut s'attendre à pire dans toute l'Europe.