Améliorations confirmées
La première semaine de février a vu les situations du marché de l’offre s’améliorer quelque peu en Europe.
La première semaine de février a vu les situations du marché de l’offre s’améliorer quelque peu en Europe.
L'analyste Guillem Burset passe en revue les principaux marchés porcins européens parmi lesquels se distingue, à contre-courant, le rôle de l'Espagne. Sera-t-elle capable de tenir ?
En Allemagne, il n’y a pas de grand changement puisque les reports d’abattages sont énormes. Espagne montre une légère impulsion sur le prix du porc tandis que en Italie, les récentes hausses des prix ont diminué la rentabilité des abattoirs. En France le cours n’a pas varié durant tout le mois de janvier.
En Europe du Nord une nette baisse s’annonce tandis que dans le sud l’Espagne continuera sa croissance encore quelques années. En Europe de l’Est, des investissements se profilent en Roumanie.
Concernant les prix du porc en Europe, une nouvelle semaine sans grand changement vient de s’écouler, aucune évolution majeure n’étant apparue, notamment sur le marché de l’offre, chargé de porcs encore très lourds.
Allemagne avec une situation préoccupante due à des retards d’abattage, l' Espagne qui présente une situation de son marché porcin bien plus positive et les Éats-Unis avec une demande à l’export qui se maintient à un bon niveau.
L’année 2021 a débuté sur des cours du porc stables dans les principaux bassins de production européens. Les niveaux de prix sont toutefois très bas comparés au début de l’année 2020, entre moins 30 et moins 40 % selon les pays. Les récents fériés ont laissé des reports d’abattage concrétisés par des hausses de poids importantes.
Sans nul doute, l’année 2020 aura profondément marqué tous les esprits et restera pour les filières porcines, notamment européenne, une année qui a mis à mal toutes les prévisions et les espérances.
Sur les marchés intérieurs, la demande de viande fraîche notamment est forte de la part des commerces. Sur le marché de la viande, des hausses de prix sont intervenues sur certaines pièces.
Contrairement à 2018, l’année 2019 a été marquée par une forte hausse des marges des exploitations porcines.
Il faut reconnaître que pour l'élevage porcin espagnol, ce ne fut pas seulement une mauvaise année, mais une excellente année.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe la semaine passée. Une meilleure demande intérieure soutient tant bien que mal un commerce impacté par l’épidémie de Coronavirus avec la fermeture de la restauration collective et l’épidémie de la FPA en Allemagne avec ses conséquences indirectes sur les autres marchés européens.
Avant la traditionnelle trêve des fêtes de fin d’année, les abattoirs européens travaillent au maximum de leur capacité (et dans la limite imposée par les mesures barrières) pour répondre à une demande en croissance, notamment sur les marchés intérieurs en vue d’alimenter les rayons des commerce de détail et de la grande distribution.
Cette première semaine de décembre s’est déroulée sous le signe d’une certaine accalmie au cœur d’une période très tourmentée.
Après la série de baisses importantes dans le nord de l’Europe, les prix du porc se sont stabilisés la semaine passée à l’instar de la référence allemande, située toutefois très bas et encore bien en‐dessous des autres cotations européennes.
Le marché européen de la viande se retrouve saturé de produits après la fermeture de la Chine aux viandes allemandes et plus récemment à des viandes danoises.