Un équilibre précaire !
Les cours sont restés majoritairement stables en fin de semaine dernière malgré une tension bien plus palpable alors que le commerce allemand se repositionne maintenant de plus en plus sur le marché européen.
Les cours sont restés majoritairement stables en fin de semaine dernière malgré une tension bien plus palpable alors que le commerce allemand se repositionne maintenant de plus en plus sur le marché européen.
Après avoir chuté brutalement de 20 cents, la référence allemande a été reconduite pour la seconde fois à un niveau particulièrement bas.
Alors que la production porcine continue de se redresser, l'offre de viande de porc s'améliore progressivement, ce qui devrait maintenir les prix du porc du quatrième trimestre à un niveau inférieur à celui de l'année dernière.
La grande inertie du marché allemand est un frein à l’évolution positive de beaucoup de marchés porcins en Europe.
Les tendances des prix du porc sont restées globalement stables en fin de semaine dernière alors que les épisodes de canicule accentuent les baisses saisonnières de production.
La situation sur les marchés nord‐européens tend à s’améliorer depuis la réouverture en Allemagne de l’abattoir du groupe Tönnies à Rhéda.
La stabilité des cours européens s’est confirmée la semaine passée pour une grande partie des grands bassins de production.
En raison de l'augmentation du poids des animaux destinés à l'abattage, Tönnies a augmenté le poids de base.
Vendredi dernier, le processus progressif de mise en service de l'usine de transformation dont dispose Tönnies dans la ville allemande de Rheda-Wiedenbrück a commencé.
En fin de semaine dernière, les cours se sont stabilisés dans le nord de l’Europe, après les sévères décrochages occasionnés par la fermeture de l’abattoir allemand et par la suspension des autorisations d’exporter vers la Chine pour certains abattoirs néerlandais et allemands.
Les entreprises de viande américaines ont travaillé intensivement pour identifier et adopter les meilleures pratiques qui limitent la transmission du SARS-CoV2 au sein de leurs équipes de travail.
Les baisses de cours ont été exceptionnellement fortes la semaine passée en Europe du Nord. L’onde de choc s’est plus ou moins propagée sur d’autres bassins de production environnants.
Le marché porcin est loin d’en avoir fini avec l’épidémie du Covid‐19 et ses conséquences.