Nouvelle série de baisses de cours
Aucun signe d’amélioration sur le marché du porc vivant en Europe.
Aucun signe d’amélioration sur le marché du porc vivant en Europe.
La situation reste tendue sur le marché du porc en Europe car, alors que l’été s’achève à peine et que l’offre et les poids reprennent leur hausse saisonnière, les congélateurs sont déjà pleins et la demande ne décolle pas.
Les abattages de porcs ont atteint leur plus haut niveau depuis 24 ans.
Si les stocks actuels de gaz s'épuisent, certains abattoirs devront cesser de prendre des animaux et fermer des lignes de production.
Maintenant que les abattoirs se remettent des retards accumulés pour la COVID-19, que réserve l'année prochaine à la filière porcine canadienne ?
Le récule allemagne a conduit toutes les places européennes à de régulières corrections sur le prix du porc.
Au cours du premier semestre 2021, la production de viande de porc allemande a diminué de 1,2% par rapport à la même période de l'année précédente.
Le mois de septembre montrera dans toute sa dureté la précarité de l'époque actuelle : les porcs arriveront en masse à l'abattoir et il reste à savoir si les abattoirs accepteront de transformer les porcs dont ils ne pourront vendre la viande.
Pour le seul mois de juin, les exportations vers la Chine se sont élevées à 184 834 tonnes, soit une baisse de 25,5% (‐63 000 tonnes) par rapport à juin 2020.
La situation continue de se dégrader sur le marché du porc vivant en particulier dans le nord de l’Europe.
Une fois de plus, c’est la demande sur le marché de la viande qui a, de façon diverse, déterminé l’orientation des cours du porc dans les grands bassins de production européens car le niveau de l’offre reste globalement bas à peu près partout.
Le ralentissement des achats chinois conjugué à une demande intérieure estivale médiocre conduit à une surproduction de viande et à la chute des cours.
La situation reste tendue sur le marché européen du porc malgré des offres faibles. La stabilisation des cours obtenue dans certains bassins de production la semaine précédente semble assez fragile alors que le commerce manque toujours de ressort.
La baisse s’est poursuivie pour les grands bassins de production orientés largement à l’exportation pays tiers comme l’Espagne et le Danemark et dont les prix production avaient bénéficié pendant de longs mois du commerce extrêmement lucratif avec la Chine.
La Chine est un déterminant du marché mondial du porc. La réduction des possibilités d’exportation vers la Chine est à l’origine de déséquilibres sur le marché de la viande en Europe.