Mouvement généralisé de hausse
Un mouvement de hausse plus large semble engagé sur les prix du porc en Europe. Les situations s’améliorent chaque semaine sur les marchés de l’offre.
Un mouvement de hausse plus large semble engagé sur les prix du porc en Europe. Les situations s’améliorent chaque semaine sur les marchés de l’offre.
Des hausses de prix sur le marché du porc vivant ont été observées en fin de semaine dernière dans les bassins de production où le niveau de l’offre régresse tandis qu’ailleurs, les derniers assauts de l’hiver ont encore différé l’évolution positive du prix.
Malgré les fermetures d'abattoirs dues à la pandémie de Covid-19, la production de viande a connu une légère baisse par rapport à 2019.
La première semaine de février a vu les situations du marché de l’offre s’améliorer quelque peu en Europe.
La semaine dernière, le nombre de porcs d'abattage accumulés dans les élevages allemands a été réduit à environ 880.000 animaux.
En Allemagne, il n’y a pas de grand changement puisque les reports d’abattages sont énormes. Espagne montre une légère impulsion sur le prix du porc tandis que en Italie, les récentes hausses des prix ont diminué la rentabilité des abattoirs. En France le cours n’a pas varié durant tout le mois de janvier.
Concernant les prix du porc en Europe, une nouvelle semaine sans grand changement vient de s’écouler, aucune évolution majeure n’étant apparue, notamment sur le marché de l’offre, chargé de porcs encore très lourds.
Allemagne avec une situation préoccupante due à des retards d’abattage, l' Espagne qui présente une situation de son marché porcin bien plus positive et les Éats-Unis avec une demande à l’export qui se maintient à un bon niveau.
L’année 2021 a débuté sur des cours du porc stables dans les principaux bassins de production européens. Les niveaux de prix sont toutefois très bas comparés au début de l’année 2020, entre moins 30 et moins 40 % selon les pays. Les récents fériés ont laissé des reports d’abattage concrétisés par des hausses de poids importantes.
Sans nul doute, l’année 2020 aura profondément marqué tous les esprits et restera pour les filières porcines, notamment européenne, une année qui a mis à mal toutes les prévisions et les espérances.
Sur les marchés intérieurs, la demande de viande fraîche notamment est forte de la part des commerces. Sur le marché de la viande, des hausses de prix sont intervenues sur certaines pièces.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe la semaine passée. Une meilleure demande intérieure soutient tant bien que mal un commerce impacté par l’épidémie de Coronavirus avec la fermeture de la restauration collective et l’épidémie de la FPA en Allemagne avec ses conséquences indirectes sur les autres marchés européens.
La téléprocédure permettant le dépôt des dossiers dans le cadre de l'appel à projets sur la modernisation des abattoirs du Plan de relance a ouvert le 15 décembre 2020.
Avant la traditionnelle trêve des fêtes de fin d’année, les abattoirs européens travaillent au maximum de leur capacité (et dans la limite imposée par les mesures barrières) pour répondre à une demande en croissance, notamment sur les marchés intérieurs en vue d’alimenter les rayons des commerce de détail et de la grande distribution.
Pour la première fois de leur histoire, les éleveurs de porc du Québec risquent de devoir exporter en masse des porcelets et des porcs d’abattage vers les États-Unis.
Sur les dix premiers mois de l’année, la production française reste quasi stable par rapport à l’an dernier, les abattages sont en repli de 0,5 %.