Prix du porc : Tendances inchangées
Les tendances rencontrées ces dernières semaines sur les marchés du porc vivant se poursuivent malgré des tensions persistantes en provenance du secteur de l’aval.
Les tendances rencontrées ces dernières semaines sur les marchés du porc vivant se poursuivent malgré des tensions persistantes en provenance du secteur de l’aval.
Les tendances rencontrées depuis 2 semaines sur les marchés du porc vivant ont été renouvelées la semaine dernière, que ce soit au nord comme au sud de l’Europe.
Après les fortes baisses enregistrées la semaine précédente sur les marchés du Nord de l’Europe, les places de cotation se sont stabilisées.
Encore la Chine ? Mais n'avaient-ils pas récupéré leur effectif après l'APP et n'étaient plus vraiment importants ? Burset clarifie la situation pour nous et analyse comment cela nous affectera.
Un large mouvement de baisse s’est produit sur de nombreuses places de cotations européennes, enclenché par la référence allemande qui a de nouveau reculé de 10 centimes mercredi dernier.
Les coûts élevés de façon soutenue des aliments pour animaux et la peste porcine africaine continuent de limiter la croissance de la production de viande porcine de l'UE.
Après les turbulences engendrées par les fortes baisses du prix du porc enregistrées sur certaines places de cotations du nord de l’Europe en fin de semaine dernière, le calme est revenu sur les marchés européens avec une globale reconduction des cours pour cette nouvelle semaine.
Cette augmentation inédite du prix du porc à cette période de l’année s’observe également à l’échelle européenne.
En Allemagne la pression des abattoirs s’est traduite par une baisse, tandis que en Espagne le cours est resté stable.
Après avoir évalué la situation internationale, Burset prévoit le début de la chute des prix du porc espagnol, qui se poursuivra jusque début 2023.
Malgré une baisse de production qui persiste, il semble que de nouvelles revalorisations des prix du porc soient de plus en plus difficiles à obtenir en raison d’une plus forte pression exercée par les abattoirs.
Les hausses enregistrées dans le nord de l’Europe, se heurtent, comme partout, à une inflation qui complique les répercussions de ces hausses sur le marché de la viande.
Ce déséquilibre offre / demande se traduit partout par des hausses des prix à la production.
Selon le rapport mondial sur le porc du troisième trimestre de Rabobank, la peste porcine africaine, l'inflation et les politiques remettent en cause la croissance alors que les perspectives commerciales augmentent.
Le déséquilibre croissant entre l’offre et la demande permet une nouvelle série de hausses significatives des cours du porc dans le nord de l’Europe après plusieurs semaines de désolante stabilité.
Le déficit de l’offre en Europe se creuse de plus en plus et, s’accompagnant d’une meilleure demande, se traduit logiquement par un mouvement généralisé des cours du porc.