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La grève du direct ?

compliqué

béarnais,
Ce n'est pas en cultivant la polémique que l'on trouve des solutions .
Elèves le débat ,ce sera plus utile et intéressant pour l'ensemble.

Mick

BRAVO aux 4 signataires de ce courrier,
ENFIN un mot d’ordre claire !
Surpris de prendre connaissance de ce courrier la 02 mai 2010 alors qu’il est signé du 16 avril.
Le forum manquerait-il de réactivité !!
Les éleveurs des zones à faible densité comptent sur un SURSAUT des éleveurs de l’ouest pour sauver notre filière.

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Paris le 27 avril 2010.JPG (147KB)
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Béarnais

Compliqué,

Continuons dans la polémique:

Sauf erreur de ma part, parmi les 5 responsables syndicaux signataires du courrier, 3 ne vendent pas leurs porcs par le MPB, dont un dont l'élevage est hors zone grand-ouest.

Peut on être crédible quand on demande aux éleveurs de faire une chose et qu'on ne le fait pas soi-même ?

Par ailleurs et on pourrait peut-être là élever le débat, que pensez vous des 3 dernières lignes du courrier ?

"...d'autres actions doivent être engagées avec la FNSEA, entre autres dans le cadre de la loi de modernisation agricole, pour mieux tenir compte des coûts de productions et assurer un revenu décent aux producteurs"

sity

Béarnais,on a que sa autour de nous,"des faite se que je dis,mais pas se que je fais",l'hypocrisie rends riche ,l'honneté appauvrie à méditer...

bobof

triste béarnais ,si tu peux te faire plaisir continues dans ta médiocrité.
A vrai dire sans vouloir te vexer le niveau est faible............

indépendant

les abatteurs ont refusés la hausse des cours ce lundi malgrès une forte demande,FAITES TRAINER LES DEPARTS
SI ILS VEULENT DU PORC ILS DOIVENT LES PAYER!!!
j ai un départ mercredi je vais le repousser,c est moi le patron,ils peuvent les prendre mais se sera 6 ctes de plus ou rien!!!

sity

Aller,Indépendant,que de la gueule,si sa marche, tu me donnera le nom de l'abattoir...

sity

Marché du porc. L'offre ne couvre plus les besoins
3 mai 2010 - 1 réaction(s)
.

.
La tendance européenne est à l'unisson. Le constat est unanime dans la quasi-totalité des Pays de l'Union. L'offre de porcs mise en marché est faible et ne couvre pas le besoin des abattoirs. Depuis deux semaines, le marché français prend les initiatives et donne le ton: 11,3 centimes de hausse en quatre séances de vente. Cette pulsion, élément moteur du marché européen, reçoit l'adhésion des autres pays. Toutes les cotations se rallient à cette remontée des cours, ce qui, pour les semaines à venir, consolide les perspectives d'évolution. Bien que le commerce des viandes coince quelque peu pour répercuter les plus-values, le cours du vif à l'achat en production va continuer à progresser. La cotation de fin de semaine devrait être plus proche de 1,25euro que de 1,20euro. La détérioration climatique de ce premier week-end de mai n'a pas permis aux produits élaborés d'atteindre la plénitude au niveau des commandes. En revanche, pour les week-ends prochains, avec l'ouverture des magasins le 8Mai et surtout pour le grand pont du Jeudi de l'Ascension, l'effervescence sera à son apogée. Ensuite, à l'approche du férié de la Pentecôte, la tension sera, a priori, davantage maîtrisée et le temps sera venu pour rééquilibrer les données commerciales.

Nouvelle hausse de 6,4 centimes

Les deux hausses de la semaine passée,+1,4, puis 5 centimes, font remonter la cotation à 1,184euro base 56 TMP. Faute de suffisamment d'accords, l'activité du secteur de l'abattage a fléchi de près de 20.000 porcs, guère plus de 385.000 porcs abattus pour un poids moyen de carcasse à 92kg, allégement de 250g. Tous les abattoirs ont manqué d'approvisionnement. Cette semaine, il en sera de même. Les annonces d'offre en sortie d'élevage restent largement déficitaires pour les besoins du marché. L'activité va encore fléchir d'où le maintien d'une forte tension concurrentielle sur l'achat du vif en production. Pour la deuxième semaine de hausse, le commerce des viandes n'est parvenu que très partiellement à reconduire les plus-values. L'insuffisance de marchandise n'est pas encore ressentie, surtout en atelier de transformation et en salaisonnerie où l'appoint reste couvert par de larges volumes de viandes importées, jambon et épaule désossée en provenance d'Espagne et d'Allemagne. Sur les pièces nobles de découpe, les hausses de tarif sont très discutées, difficile d'obtenir plus de 7 centimes sur le jambon. Malmené par la concurrence, le prix de l'épaule ne progresse guère, rien sur la poitrine. La longe reprend 10 centimes mais dans un marché hétéroclite, parfois suspect de laxisme.

sity

Environ 250 des 1.100 salariés de l'union économique et sociale Jean Floc'h Salaisons sont en grève depuis ce matin, 4 h. Ils réclament une augmentation de 2% des salaires et dénoncent une situation sociale qui s'est dégradée dans l'entreprise ces derniers mois. Le mouvement va se poursuivre demain, avec un durcissement possible.

Depuis 4 h ce matin, environ 250 salariés du groupe Jean Floc'h Salaisons sont mobilisés et les usines tournent au ralenti. Cinq sites sont concernés : les deux sites de Locminé, ceux de Baud, Guénin et un autre dans les Yvelines.

FO, le principal syndicat représenté dans l'entreprise, réclame une augmentation de 2% des salaires, sachant que la direction propose une augmentation d'1,2% au 1er avril. Les salariés en grève dénoncent également une détérioration de la situation sociale au sein du groupe.

A l'issue de l'assemblée générale qui s'est tenue ce midi à Locminé et en l'absence de réaction de leur direction, les grévistes ont décidé la poursuite du mouvement demain. Une manifestation pourrait également avoir lieu dans les rues de Locminé.

Et nous éleveurs, ont crèves depuis plus de trois ans

occ

Ben eux, ils ont les couilles de faire greve quand ca ne va plus!
Pour ceux qui ne réalisent pas, la décision de faire greve lorsque l'on gagne 1.2 smic et tres vite douloureuse en fin de mois. (pas comme certaines professions avec 13eme mois, prime en tous genres, qui font que les heures travaillé on peut d'impact sur le net en fin de mois...)

Béarnais

Je reviens sur mon post plus bas:

Il est écrit dans le courrier de la FNP:

"Par ailleurs d'autres actions doivent être engagées avec la FNSEA, entre autres dans le cadre de la loi de modernisation agricole, pour mieux tenir compte des coûts de productions et assurer un revenu décent aux producteurs"

Quand je lis cela, je pense à la contractualisation.

Dans le même courrier, on nous dit de mettre nos porcs au marché et ensuite on nous dit qu'on étudie un système nouveau, qui prendrait en compte le coût de production...
On nous dit une chose et son contraire.
Attention danger !
Que ce passerait-il avec un tel système si il y avait un manque de porcs sur le marché mais avec en même temps un coût de production bas ?
Croyez vous que le cours monterait ?

Croyez vous qu'un tel système pourrait être mis en place en France, sans l'être dans le reste de l'Europe ?

Il y a-t-il réellement quelque chose de concret derrière ces 3 lignes ?

Contrairement à Mick, je pense que ce courrier manque de clarté.

Amont

la FNSEA reprend aisément les propositions de Sarkozy. Tel que je l'ai compris, il propose de contractualiser tout ou partie de sa productuion, soit à prix fixe soit à un prix minimum garanti ; le marché se trouvant dans une position favorable, le prix monterait, le marché se trouvant en deçà du prix de revient, le prix minimum contractuialisé serait payé.
Cette idée paraît séduisante, mais cette stratégie, à mon sens risquerait obscursir encore plus la lisibilité des marchés (comme les mécanismes de stokage d'urgence prévus par l'Europe), et donc comment dans ce cas pouvoir estimer un prix de contractualisation ??? Là est la question.

crédible

Béarnais
"Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage"
Crois-tu encore crédible par ton insistance ?

pascal

il est clair que nos responsables préparent en silence la contractualisation dans le porcs qui dit contrat dit obligations de tout vendre à son groupement à un voir plusieurs prix mais aussi tout y acheter de A à Z et pour nous éleveurs indépendants se serra NON NON ET NON et ils vont nous trouver sur leur chemin .

Mick

Vous raisonnez tous, me semble t il sur un vieux schéma qui a montré ses preuves.
Etre chef d’entreprise aujourd’hui, c’est faire en sorte de minimiser les risques et de tenter de saisir quelques opportunités.
Minimiser les risques, c’est couvrir une partie de sa production à un prix minimum (pourquoi pas la contractualisation ! , à la vente mais pourquoi pas aussi à l’achat) Les marchés à terme en fonctionnant pas dans le cochon !.
Saisir des opportunités, c’est garder une partie de sa production en « libre » pour spéculer et aller chercher de la plus value !(ou perdre lorsque le vent change de sens !)
Enfin, c’est ma façon de voir !!

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