Grande inertie des marchés du porc
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe cette fin de semaine dernière.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe cette fin de semaine dernière.
Le traditionnel creux de production au printemps et à l’été ne profite plus aux producteurs car la consommation, habituellement renforcée dès le début du printemps, est à l’arrêt, fortement impactée par une inflation croissante.
Le marché porcin, au début de ce mois de mai en Europe (et dans la monde), est dominé par une faible demande de viande, une consommation plombée par l’inflation galopante qui déterminent actuellement l’orientation des cours du porc.
Guillem Burset analyse la situation actuelle du marché européen du porc, qui entre en territoire inconnu : flambée des prix, exportations enrayées, matières premières et énergie qui s'envolent, manque de porcs...
Nous sommes confrontés à une période prolongée d'inflation et d'augmentation des salaires, c'est donc le moment idéal pour entamer une réorganisation rapide et sérieuse des chaînes d'approvisionnement.
Peu de changement sur les différentes places de cotation en Europe à l’issue des fêtes Pascales qui ont permis aux abattoirs de disposer de suffisamment de porcs face à une demande jugée encore décevante.
En mars, la remontée des prix du porc à la production a été très importante en Europe, mais un ralentissement a lieu en avril. Ces hausses impactent aussi le marché des pièces de découpe.
La réduction d’activité liée aux fériés de la période de Pâques offre un répit aux abattoirs dans leur approvisionnement en porcs dont l’offre s’est considérablement réduite ces dernières semaines.
Les marchés semblent à présent plus équilibrés entre des offres en augmentation et un commerce peu dynamique.
Comparaison des données de production entre les élevages de truies en Espagne et aux États-Unis.
La tendance haussière sur le marché du porc vivant se poursuit, bien que de façon plus mesurée chaque semaine, en particulier dans le nord de l’Europe.
La faiblesse de l’offre soutient toujours les prix du porc sur les places de cotation en Europe.
Cette brève apporte un éclairage sur l’importance de la Russie et de l’Ukraine comme fournisseurs d’intrants pour les filières animales.
Guillem Burset avance son commentaire économique afin de nous donner les clés pour comprendre où en est le secteur européen de la viande.
Ces hausses de cours sont nécessaires à la survie d’une filière très impactée par de longs mois de prix bas et de coûts de production élevés.
De nouvelles hausses record du prix du porc ont été enregistrées la semaine passée dans le nord de l’Europe.